Comment les repérer, quand intervenir et comment y remédier : Avenir Débarras Service vous en dit plus !
Lorsqu’on évoque le nom de Diogène, on pense immédiatement à ses cours de philosophie, qui présentaient Diogène comme l’un des chefs de file du stoïcisme.
Or, l’école stoïcienne prônait, entre autres choses, un dénuement extrême et le refus de toute forme de superflu. Ainsi, l’on raconte que Diogène dormait dans un tonneau et ne possédait aucun bien matériel, à part un bâton pour se tenir, une écuelle pour se nourrir et une simple besace.
En effet, l’objectif de ce courant philosophique étant de lutter contre la souffrance humaine ; les stoïciens avaient remarqué que l’être humain avait notamment tendance à souffrir du manque (une personne ou un objet que l’on aimait et qui a disparu).
En pratiquant le détachement le plus extrême vis-à-vis des biens matériels et des passions humaines, on diminue ainsi logiquement les risques de souffrance, puisqu’on ne saurait éprouver la douleur du manque de quelque chose que l’on n’a jamais eu !
Du coup, qu’est ce qui peut expliquer la relation entre ce célèbre philosophe grec et le syndrome du même nom, qui consiste – pour schématiser – en une accumulation compulsive d’objets de toutes sortes, au point où justement l’habitat de la personne souffrant du syndrome de Diogène en devient insalubre ?
Pour comprendre cette apparente incohérence, il faut tenir compte de deux facteurs.
Le premier facteur consiste à remonter dans la genèse du personnage de Diogène lui-même.
Il faut savoir que ce dernier n’avait pas toujours vécu dans le dénuement : fils d’un banquier poursuivi pour fraude, son père avait dû fuir par la mer avec sa famille.
Son bateau ayant été pris d’assaut par des pirates, le jeune Diogène fut capturé et vendu en tant qu’esclave. Cela peut expliquer la raison pour laquelle il a ensuite cherché à ne plus rien posséder, pour ne jamais revivre le traumatisme de son enfance.
Or, en psychanalyse, on sait que des symptômes apparemment contraires constituent souvent les deux pôles d’une seule et même maladie.
En l’occurrence, ne rien vouloir posséder ou ne pas pouvoir se séparer des objets au point de tout accumuler représentent les deux faces du syndrome dit de Diogène.
Le deuxième facteur est l’amalgame trop souvent constaté entre le syndrome de Diogène et la syllogomanie (du grec σύλλογος, qui signifie regroupement, rassemblement).
Si les « Diogènes » peuvent se retrouver dans la catégorie des personnes vivant dans le dénuement – voire la dénutrition – aussi bien que dans la catégorie des collectionneurs compulsifs, les êtres souffrant de syllogomanie, eux, accumulent de façon systématique n’importe quels objets, vêtements, journaux, vaisselle, mais aussi des appareils cassés ou hors d’usage, des sacs de déchets, voire leurs propres excrément.
Cette incapacité à jeter est associée à un déni total de son état : la personne n’a pas conscience de sa situation, tout en cherchant à s’isoler au maximum du reste de la société, ce qui participe malheureusement du fait que ces cas d’extrême accumulation sont souvent détectés assez tardivement, lorsque les conditions de salubrité se sont dégradées au point où des voisins (ou la famille de la personne) alertent les autorités afin de placer le « Diogène » en institut spécialisé.
Autre élément à prendre en compte : les symptômes du Diogène et / ou de la syllogomanie sont généralement les conséquences d’une modification profonde de l’état psychique de la personne, en relation avec un Alzheimer ou toute autre forme de maladie mentale dégénérative.
En l’occurrence, il convient de ne pas confondre le symptôme avec la maladie, ce qui permet de comprendre le caractère irréversible de ce type de comportement, puisque la personne n’a pas pleinement conscience de sa situation.
Les conséquences sur l’état d’un appartement ou d’une maison peuvent bien entendu s’avérer catastrophiques : moisissures, infestations de cafards, poux, puces… La personne, souvent recluse, ne se contente pas d’accumuler objets et denrées périssables ; elle néglige également son hygiène corporelle et domestique, ne prenant plus aucun soin d’elle même ni de son habitat.
C’est la raison pour laquelle nous vous déconseillons, une fois la maison ou l’appartement vidé de son occupant, d’essayer d’intervenir vous-mêmes pour remettre le lieu en état, car vous n’avez souvent pas idée de l’importance des dégâts et de l’ampleur des travaux à entreprendre.
Certaines personnes ont ainsi accumulé des objets lourds, au point de mettre en péril la stabilité du plancher. Dans d’autres cas, des germes se sont développés au point de causer des soucis respiratoires lors de la manipulation des éléments accumulés, sans oublier que des animaux nuisibles, de type rats ou souris, peuvent avoir proliféré et se cacher parmi les différentes couches de détritus.
Lorsque les équipes d’Avenir Débarras Service interviennent dans le cadre d’un « après Diogène », nous procédons de façon systématique, en opérant un préalablement un tri (indispensable pour permettre un recyclage conforme à la législation en vigueur), puis en procédant au débarras de tous les encombrants, avant de procéder à la remise en état de l’habitation, ce qui comprend, outre les éventuelles réparations, un nettoyage et une désinfection systématiques.
Ainsi, vous retrouverez une habitation conforme aux normes d’hygiène et susceptible d’être vendue ou louée dans de bonnes conditions.
N’hésitez-pas à nous contacter afin d’en savoir plus sur les prestations d’Avenir Débarras Service pour le débarras, le nettoyage et la désinfection de logements faisant suite à un cas de syndrome de Diogène ou de syllogomanie (thésaurisation pathologique).